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Par Anonyme, le 27.08.2022
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Par Anonyme, le 25.10.2021
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Date de création : 08.07.2007
Dernière mise à jour :
16.11.2022
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La Toussaint, c’est la fête du ciel. L’Église honore en ce jour tous les hommes qui nous ont précédés et qui ont déjà mérité la récompense éternelle. Parmi eux il y a les saints canonisés que l’on connaît mais il y a aussi tous les autres que l’on ne connaît pas, cette foule immense que personne ne peut dénombrer, dont parle l’Apocalypse.
Nous nous réjouissons en leur compagnie de la victoire qu’ils ont remportée. C’est ce que chante l’introït de la fête, le célèbre Gaudeámus.
Son texte n’est pas tiré de la Sainte Écriture. Il a été composé pour la fête de sainte Agathe, le 5 février, puis il a été repris pour d’autres fêtes, notamment certaines fêtes de la Sainte Vierge. Sa mélodie très joyeuse et pleine de grands élans convient tout à fait pour nous unir à la joie des anges et de tous les saints du paradis.
Cet introït est le même que celui de la fête de Notre Dame du Très Saint Rosaire que nous vous avons passé le 7 octobre. Il suffit de remplacer les mots « Maríæ Vírginis » par « Sanctórum ómnium », c’est-à-dire « tous les saints » et le 1er verset du psaume 44 par celui du psaume 32.
Exsultáte justi in Dómino : rectos decet collaudátio.
Justes, exultez dans le Seigneur, la louange convient aux cœurs droits.
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Le graduel est le seul chant de la messe de cette fête qui soit tiré d’un psaume, le psaume 33, chant de louange envers la bonté du Seigneur, un des plus utilisés dans la liturgie.
Timéte Dóminum omnes sancti ejus quóniam nihil deest timéntibus eum.
Craignez le Seigneur, tous les saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent
Et le verset :
Inquiréntes autem Dóminum non defícient omni bono.
Ceux qui cherchent le Seigneur ne manqueront d’aucun bien.
Il ne s’agit pas ici de crainte au sens moderne de peur, mais d’une adoration pleine de soumission à la volonté divine. D’ailleurs le verset précédent du psaume, que nous avons déjà rencontré à plusieurs reprises, disait : Goûtez et voyez comme le Seigneur est doux ! Quant aux saints, il s’agit dans le psaume des fidèles du peuple élu, qui observent cette soumission pleine de respect, et ne manquent de rien au sens spirituel. Cela s’applique à plus forte raison aux élus du ciel qui sont en possession du bien infini ; ils l’ont obtenu grâce à cette parfaite soumission toute leur vie, quoi qu’il en coûte.
La mélodie est ample et solennelle, déroulant des formules que l’on rencontre dans d’autres graduels avec de belles vocalises, en particulier celle qui termine de façon identique la première et la deuxième partie, descendant dans le grave pour une cadence paisible et majestueuse convenant parfaitement à l’évocation de la bienheureuse éternité.
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Les textes de l’alléluia et de la communion de la Toussaint sont tirés de passages de l’Évangile où notre Seigneur nous apprend à supporter les épreuves par lesquelles nous devons passer sur cette terre pour mériter le bonheur éternel dont jouissent les élus ; le verset alléluiatique est pris en saint Mathieu au chapitre XI. C’est donc notre Seigneur qui parle ici, après avoir rappelé sa divinité :
Veníte ad me, omnes qui laborátis, et oneráti estis, et ego refíciam vos.
Venez à moi, vous tous qui peinez et êtes accablés, et moi je vous soulagerai.
Non seulement les élus dans le ciel ne manquent de rien et sont comblés par la possession du bien infini, mais ils reçoivent la récompense de toutes les peines et des souffrances de cette vie. Notre Seigneur lui-même est là pour les accueillir et la leur accorder.
Cette invitation pleine de douceur est accompagnée ici d’une mélodie très riche et très ornée dans une ambiance joyeuse et affirmative évocatrice du bonheur du ciel. On remarquera particulièrement la grande vocalise du mot laborátis qui commence et s’achève par 2 envolées à l’aigu identiques, entre lesquelles se déroule un passage plus grave reprenant un des thèmes du júbilus de l’alléluia que l’on retrouve à la fin du verset.
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Justórum ánimæ in manu Dei sunt, et non tanget illos torméntum malítiæ
Les âmes des justes sont dans la main de Dieu et le tourment du mal ne les atteindra pas.
Visi sunt óculis insipiéntium mori : illi autem sunt in pace.
Aux yeux des insensés ils ont paru mourir, mais eux, ils sont dans la paix.
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Die 1 novembris
Omnium Sanctorum
Communio: Mt. 5, 8.9.10 Beati mundo corde
Beáti mundo corde, quóniam ipsi Deum vidébunt
Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Beáti pacífici quóniam fílii Dei, vocabúntur
Bienheureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Beáti qui persecutiónem patiúntur propter justítiam, quóniam ipsórum est regnum cælórum.
Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, car le royaume des cieux est à eux.
Les Béatitudes
http://auto23652.centerblog.net/5106528-Beatitudes
Les Béatitudes selon saint Luc
http://auto23652.centerblog.net/6582949-Les-Beatitudes-selon-Saint-Luc
Il est bon de rappeler en ce temps de la Toussaint, le contenu des Béatitudes :
Les Béatitudes (du latin beatitudo, le bonheur) sont le nom donné à une partie bien connue du Sermon sur la Montagne, rapporté dans les Évangiles de Matthieu et de Luc ; selon certains, comme Henri Nouwen, c’en est même la partie essentielle. Dans cette section, Jésus décrit les vertus des citoyens du Royaume des Cieux, et montre comment chacune d’elles est/sera bénie. Les Béatitudes ne décrivent guère d'individus isolés, mais plutôt les caractéristiques de ceux que l'on considère comme bénis par Dieu. Chacune des personnes bénies n'est pas généralement considérée comme telle selon les critères du monde mais, à le voir avec une perspective céleste, elle est véritablement bénie. Le mot traditionnellement traduit en français par « béni » ou « heureux » est dans l'original grec « μακαριος » dont une traduction pleinement littérale serait : « qui possède une joie intérieure incapable d’être affectée par les circonstances qui l’entourent. » Chacune des Béatitudes présente une situation dans laquelle la personne décrite ne serait pas considérée par le monde comme « bénie », et pourtant Jésus déclare qu’elle est vraiment bénie et d’une bénédiction qui durera plus longtemps que toute bénédiction que le monde est capable de lui offrir.
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Fête du Christ-Roi
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,12-20.
Frères, nous rendons grâce à Dieu le Père, lui qui nous a rendus capables de partager l'héritage des saints dans la lumière, en nous délivrant de la puissance des ténèbres, pour nous transporter dans le royaume de son Fils bien-aimé, par le sang duquel nous avons la rédemption, la rémission des péchés.
Il est l'image du Dieu invisible, né avant toute créature ; car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, Trônes, Dominations, Principautés, Puissances ; tout a été créé par lui et pour lui.
Il est, lui, avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
Il est la tête du corps de l'Eglise, lui qui est le principe, le premier-né d'entre les morts, afin qu'en toutes choses, il tienne, lui, la première place.
Car Dieu a voulu que toute la plénitude habitât en lui ; et il a voulu réconcilier par lui toutes choses avec lui-même, celles qui sont sur la terre, et celles qui sont dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 18,33-37.
En ce temps-là, Pilate dit à Jésus : " Tu es le roi des Juifs ? "
Jésus répondit : "Dis-tu cela de toi-même, ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ?"
Pilate répondit : "Est-ce que je suis Juif ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu fait ?"
Jésus répondit : "Mon royaume n'est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs, mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas."
Pilate lui dit : "Tu es donc roi ?" Jésus répondit : "Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité : quiconque est de la vérité écoute ma voix."
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie sur la croix et le larron, 1, 3-4 ; PG 49, 403 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 462)
« Une inscription était placée au-dessus de sa tête : ' Celui-ci est le roi ' »
« Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne ». Le larron n'a pas osé faire cette prière avant d'avoir déposé par son aveu le fardeau de ses péchés. Tu vois, chrétien, quelle est la puissance de la confession. Il a avoué ses péchés et le paradis s'est ouvert ; il a avoué ses péchés et il a eu assez d'assurance pour demander le Royaume après ses brigandages...
Tu veux connaître le Royaume ? Que vois-tu donc ici qui y ressemble ? Tu as sous les yeux les clous et une croix, mais cette croix même, disait Jésus, est bien le signe du Royaume. Et moi, en le voyant sur la croix, je le proclame roi. Ne revient-il pas à un roi de mourir pour ses sujets ? Lui-même l'a dit : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11). C'est également vrai pour un bon roi ; lui aussi donne sa vie pour ses sujets. Je le proclamerai donc roi à cause du don qu'il a fait de sa vie : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume. »
Comprends-tu maintenant comment la croix est le signe du Royaume ? Voici encore une autre preuve. Le Christ n'a pas laissé sa croix sur la terre, mais il l'a soulevée et emportée avec lui dans le ciel. Nous le savons parce qu'il l'aura près de lui quand il reviendra dans la gloire. Pour t'apprendre combien cette croix est digne de vénération, il a fait d'elle un titre de gloire... Lorsque le Fils de l'homme viendra, « le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat ». Il régnera alors une clarté si vive que même les astres les plus brillants seront éclipsés. « Les étoiles tomberont du ciel. Alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme » (Mt 24,29s). Tu vois quelle est la puissance du signe de la croix ? ... Quand un roi entre dans une ville, les soldats prennent les étendards, les hissent sur leurs épaules et marchent devant lui pour annoncer son arrivée. C'est ainsi que des légions d'anges et d'archanges précéderont le Christ, lorsqu'il descendra du ciel. Ils porteront sur leurs épaules ce signe annonciateur de la venue de notre roi.
Alleluia: Dan. 7, 14 Potestas eius
Potestas ejus potestas æterna, quæ non auferetur : et regnum ejus, quod non corrumpetur.
Son pouvoir est un pouvoir éternel, qui ne lui sera pas enlevé et son règne (sous-entendu est un règne éternel) qui ne sera pas détruit.
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Domini Nostri Iesu Christi
Universorum Regis
Introitus:Apoc. 5, 12 et 1, 6; Ps. 71 Dignus est Agnus
Graduale:Ps. 71, 8. V. 11 Dominabitur
Alleluia:Dan. 7, 14 Potestas eius
Offertorium:Ps. 2, 8 Postula a me
Communio:Ps. 28, 10b.11b Sedebit Dominus
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