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Date de création : 08.07.2007
Dernière mise à jour :
16.11.2022
5434 articles
La basilique Saint-Jean-de-Latran (San Giovanni in Laterano), Archibasilique du Très-Saint-Sauveur
La basilique Saint-Jean-de-Latran (San Giovanni in Laterano), connue aussi sous le nom d'archibasilique du Très-Saint-Sauveur, est l'une des quatre basiliques majeures de Rome sur la place du même nom. Église cathédrale, siège de l'évêché de Rome, dont l'évêque n'est autre que le pape, tout comme le palais du Latran qui lui est contiguë, elle est la propriété du Saint-Siège et bénéficie à ce titre du privilège d'extraterritorialité. Elle est considérée comme la « mère » de toutes les églises de Rome et du monde.
Le nom de Saint-Jean n'est qu'un nom d'usage emprunté à la dédicace du baptistère de l'église (qui est consacrée sous le double vocable de saints Jean Baptiste et Jean l'Évangéliste). La dédicace de la cathédrale de Rome est Saint-Sauveur. Le nom tomba en désuétude au cours de l'histoire.
Cathédrale et siège de l'évêché de Rome, dont le titulaire n'est autre que le Pape, siège du trône papal, c'est la plus ancienne et la première dans l'ordre protocolaire des basiliques papales, devant la Basilique Saint-Pierre du Vatican, la Basilique Saint-Paul-hors-les-murs et la Basilique Sainte-Marie-Majeure. Elle porte le titre, inscrit sur le fronton, de omnium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput, qui signifie "mère et tête de toutes les églises de la ville et du monde".
Le président de la République française, comme successeur des rois de France, en est chanoine d'honneur.
En 1482, Louis XI avait accordé des droits au chapitre de la cathédrale du Latran sur l'abbaye de Clairac en Aquitaine. Mais l'essor du protestantisme dans la région empêchait ce dernier de percevoir ces revenus. Le 22 septembre 1604, Henri IV confirme le chapitre dans ces droits et fait en sorte qu'il soit en mesure de toucher les revenus de l'abbaye qui lui sont dus. En contrepartie, le chapitre fait ériger une statue à l'effigie du roi de France, auquel il attribue le titre de chanoine d’honneur. Par ailleurs, il fait célébrer une messe pour la prospérité de la France le 13 décembre, jour anniversaire de la naissance d'Henri. En 1729, Louis XV augmente les revenus du chapitre de ceux de deux prieurés dépendant de l’abbaye de Clairac. La Révolution française supprime ces droits en 1791. Louis XVIII, Charles X et Napoléon III les restaureront sous forme d'une rente, qui sera définitivement abolie en 1871.
Les traditions de la messe du 13 décembre et du titre de chanoine honoraire décerné au chef d'État français ont perduré depuis. Il était toutefois négligé par les présidents de la République jusqu'à René Coty. Depuis le début de la Cinquième République, les présidents Charles de Gaulle, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac sont allés prendre discrètement possession de leur stalle. Par contre, Georges Pompidou et François Mitterrand ont refusé de faire de même, tout en acceptant le titre de chanoine. La cérémonie d'intronisation de Nicolas Sarkozy est à l'origine d'une polémique sur la laïcité suite à un discours où il affirme les racines chrétiennes de la France et fait un éloge de la foi. Il prononce entre autres la phrase suivante : « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance. »
Un autre lien avec la France est à souligner : la présence, sur le parvis de la Basilique, d'une réplique de la dalle en l'honneur des victimes de la misère, inaugurée à Paris, sur le parvis des droits de l'homme, place du Trocadéro, le 17 octobre 1987, par le père Joseph Wresinski. La réplique romaine a été inaugurée le 15 octobre 2000, dans le cadre de l'année du Grand Jubilé. Elle reprend, en italien, le texte de la dalle originale, auquel a été ajoutée une citation du Pape Jean-Paul II : "Jamais plus l'exclusion, la discrimination, l'oppression, le mépris des pauvres et des petits". La Journée mondiale du refus de la misère y est célébrée chaque année, le 17 octobre.
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Fête de la dédicace d'une église, fête du peuple de Dieu
Aujourd'hui, mes frères, nous célébrons une grande fête; c'est la fête de la maison du Seigneur, du temple de Dieu, de la cité du Roi éternel, de l’Épouse du Christ.
Demandons-nous maintenant ce que peut bien être la maison de Dieu, son temple, sa cité, son Épouse. Je ne peux le dire qu'avec crainte et respect : c'est nous. Oui, c'est nous qui sommes tout cela, mais dans le cœur de Dieu. Nous le sommes par sa grâce et non par nos mérites. L'humble aveu de nos peines provoque sa compassion. Cet aveu dispose Dieu à subvenir lui-même à notre faim comme un père de famille, et à nous faire trouver auprès de lui du pain en abondance. Nous sommes donc bien sa maison où ne manque jamais la nourriture de vie.
« Soyez saints, est-il dit, parce que moi, votre Seigneur, je suis saint » (Lv 11,44). Et l'apôtre Paul nous dit : « Ne savez-vous pas' que vos corps sont le temple du Saint Esprit et que l'Esprit Saint a chez vous sa demeure ? » Mais la sainteté elle-même peut-elle suffire ? Au témoignage de l'apôtre, la paix est nécessaire, elle aussi : « Recherchez, dit-il, la paix avec tout le monde et aussi la sainteté, sans laquelle nul ne verra Dieu » (Hé 12,14). C'est cette paix qui nous fait habiter ensemble, unis comme des frères, c'est elle qui construit pour notre Roi une cité toute nouvelle appelée Jérusalem, ce qui veut dire : vision de paix.
Enfin, c'est Dieu lui-même qui nous dit : « Je t'ai épousée dans la foi, je t'ai épousée dans le jugement et la justice » (la sienne, non la nôtre), « je t'ai épousée dans la tendresse et la miséricorde » (Os 2,22.21). Ne s'est-il pas comporté en époux ? Ne vous a-t-il pas aimés comme un époux, avec la jalousie d'un époux ? Alors comment pourriez-vous ne pas vous considérer comme l'épouse ? Ainsi, mes frères, puisque nous avons la preuve que nous sommes la maison du Père de famille à cause de l'abondance de nos vivres, le temple de Dieu à cause de notre sanctification, la cité de grand Roi à cause de notre communion de vie, l'épouse de l’Époux immortel à cause de l'amour, il me semble que je peux l'affirmer sans crainte : cette fête est bien notre fête.
Saint Bernard (1091-1153), abbé cistercien et docteur de l'Église
Sermon 5 pour la Dédicace (trad. Orval)
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Illustration: Evangile selon Marc 12
Le tribut à César- La Bible
bible.lmsm.net
8 novembre
de la férie
St Godefroy ou Geoffroy († 115)
Épître de saint Paul Apôtre aux Philippiens 1,6-11.
Frères, nous avons cette confiance dans le Christ Jésus que Celui qui a commencé en vous un bon travail en poursuivra l'achèvement jusqu'au jour du Christ Jésus.
C'est une justice que je vous dois, de penser ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, vous tous qui, soit dans mes liens, soit dans la défense et l'affermissement de l'Evangile, avez part à la même grâce que moi.
Car Dieu m'en est témoin, c'est avec tendresse que je vous aime tous dans les entrailles de Jésus-Christ.
Et ce que je lui demande, c'est que votre charité abonde de plus en plus en connaissance et en toute intelligence,
pour discerner ce qui vaut le mieux, afin que vous soyez purs et irréprochables jusqu'au jour du Christ,
remplis des fruits de justice, par Jésus-Christ, pour la gloire et la louange de Dieu.
Évangile selon saint Matthieu 22,15-21.
En ce temps-là, les pharisiens se retirèrent et tinrent conseil contre Jésus, pour le prendre au piège dans ses paroles.
Et ils lui envoient leurs disciples, avec des Hérodiens, lui dire : " Maître, nous savons que vous êtes sincère et que vous enseignez la voie de Dieu en vérité, sans souci de personne, car vous ne regardez pas le visage des hommes.
Dites-nous donc ce qu'il vous semble : Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? "
Mais Jésus, connaissant leur malice, dit : " Hypocrites, pourquoi me tendez-vous un piège ?
Montrez-moi la monnaie du tribut. " Et ils lui présentèrent un denier.
Et il leur dit : " De qui cette image est l'inscription ?
De César, " lui dirent-ils. Alors il leur dit : " Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. "
Extrait de la Bible catholique traduite par le chanoine Crampon
Sur l'incarnation du Verbe, 13 (trad. cf SC 199, p.311s)
Le Christ est l'image du Dieu invisible; par lui nous sommes rachetés et nos péchés pardonnés (Col 1,15.14)
Puisque les hommes s'étaient rendus déraisonnables et que la tromperie des démons jetait son ombre de tous côtés et cachait la connaissance du vrai Dieu, que devait faire Dieu ? Se taire devant une pareille situation ? Accepter que les hommes soient égarés ainsi et ne connaissent pas Dieu ? Dieu ne va-t-il pas épargner à ses créatures d'être égarées loin de lui et assujetties au néant, surtout si cet égarement devient pour elles cause de ruine et de perte, alors que les êtres qui ont participé à l'image de Dieu (Gn 1,26) ne doivent pas périr ? Que fallait-il donc que Dieu fasse ? Que faire, sinon renouveler en eux son image, afin que les hommes puissent de nouveau le connaître ?
Mais comment cela se fera-t-il, sinon par la présence de l'image de Dieu elle-même (Col 1,15), notre Sauveur Jésus Christ ? Cela n'était pas réalisable par des hommes, puisqu'ils ne sont pas l'image mais ont été créés selon l'image ; ce n'était pas réalisable par des anges non plus, car même eux ne sont pas images. C'est pourquoi le Verbe de Dieu est venu lui-même, lui qui est l'image du Père, afin d'être en mesure de restaurer l'image au fond de l'être des hommes. Par ailleurs, cela ne pouvait pas se produire si la mort et la dégradation qui la suit n'étaient pas anéanties. C'est pourquoi il a pris un corps mortel, afin de pouvoir anéantir la mort et restaurer les hommes faits selon l'image de Dieu. L'image du Père, donc, son Fils Très Saint, est venue chez nous pour renouveler l'homme fait à sa ressemblance et pour le retrouver, alors qu'il était perdu, par la remise de ses péchés, comme il le dit lui-même : « Je suis venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19,10).
Saint Athanase (295-373)
évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église
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Illustration: Saint Geoffroy ou Godefroy, Évêque d'Amiens
sanctoral.com
Saint Geoffroy naquit à Moulincourt, au diocèse de Soissons, d'une famille encore plus distinguée par ses vertus et sa charité que par sa haute noblesse. Ses parents secouraient les églises et leur bonté rayonnait sur toutes les misères. Ces bons chrétiens n'étaient plus jeunes lorsqu'un troisième fils leur naquit. Ils consacrèrent leur benjamin à Dieu et le présentèrent à son oncle, évêque de Soissons. Celui-ci donna son propre nom au nouveau-né, Geoffroy, qui signifie : paix de Dieu. Lorsqu'il eut cinq ans, il conduisit l'enfant dans son monastère près de Péronne et se chargea de son éducation. Le nouveau Samuel grandit en âge et en sagesse à l'ombre des autels. A l'âge de vingt-cinq ans, Nathaud, évêque de Noyon, l'ordonna prêtre malgré les humbles protestations de l'élu qui se considérait indigne de ce trop grand honneur.
Bientôt un concile le nomma évêque d'Amiens. Désolé et effrayé de l'honneur, Geoffroy s'enfuit secrètement. Découvert au sein de sa retraite, il fut ramené à Amiens et investi de l'autorité épiscopale par l'archevêque de Reims. Le nouveau pasteur revêtit une robe de bure, entra pieds nus dans la cité et tint un langage tout surnaturel à la foule émue et émerveillée. Chaque jour, treize pauvres étaient admis à manger à la table du Saint qui leur lavait lui-même les pieds. Il secourait les veuves et les enfants abandonnés, portait de la nourriture aux lépreux qu'il comblait de soins particuliers.
Saint Geoffroy défendait les opprimés, sermonait ceux qui abusaient de leur pouvoir et qui vivaient dans la dépravation. Décidant d'en finir avec les gênantes admonitions de leur évêque, des seigneurs lui envoyèrent du vin empoisonné, mais Dieu avertit intérieurement saint Geoffroy du danger qui le menaçait. Guerre, pillage, débauche régnaient en maîtres dans la ville d'Amiens, navrant le coeur de saint Geoffroy qui se jugeait responsable des péchés de son peuple. Il résolut donc d'aller s'ensevelir à la Grande Chartreuse de Grenoble pour tâcher d'obtenir la conversion de ses ouailles par sa vie de pénitence.
Il quitta son diocèse après le concile national des évêques de France tenu à Vienne, pendant lequel il soutint brillamment les droits du souverain pontife. Sur la réclamation des habitants d'Amiens, les évêques réunis en concile à Soissons en 1115 intimèrent à saint Geoffroy l'ordre de réintégrer sa bergerie. Les exhortations, les réprimandes, les invectives, les supplications et les promesses s'avérèrent inutiles pour ramener son peuple dans les sentiers du bien. Le saint pasteur transmit les menaces du Ciel à ses brebis rebelles qui taxèrent ses prédictions de visions chimériques. Hélas ! ces âmes sourdes aux avertissements de Dieu apprécièrent trop tard les discours prophétiques de leur évêque.
Avant de rendre son âme à Dieu, saint Geoffroy devait être témoin du désastre qui transforma la cité d'Amiens en un monceau de cendres et de ruines. Peu de temps après ces sinistres événements, il tomba gravement malade. À l'abbaye de St-Crépin, le vénéré pasteur reçut la communion des mains de Lisiard, évêque de Soissons, et rendit son âme à Dieu le 8 novembre 1115.
Source: sanctoral.com
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Illustration Wikipédia : Le Tribut à César, par Bartolomeo
Manfredi (v. 1610), galerie des Offices, Florence.
7 novembre
de la férie
St Ernest († 1147)
St Florent évêque et confesseur († 693)
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens1,6-11.
Frères, nous avons cette confiance dans le Christ Jésus que Celui qui a commencé en vous un bon travail en poursuivra l'achèvement jusqu'au jour du Christ Jésus.
C'est une justice que je vous dois, de penser ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, vous tous qui, soit dans mes liens, soit dans la défense et l'affermissement de l'Evangile, avez part à la même grâce que moi.
Car Dieu m'en est témoin, c'est avec tendresse que je vous aime tous dans les entrailles de Jésus-Christ.
Et ce que je lui demande, c'est que votre charité abonde de plus en plus en connaissance et en toute intelligence,
pour discerner ce qui vaut le mieux, afin que vous soyez purs et irréprochables jusqu'au jour du Christ,
remplis des fruits de justice, par Jésus-Christ, pour la gloire et la louange de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,15-21.
En ce temps-là, les pharisiens se retirèrent et tinrent conseil contre Jésus, pour le prendre au piège dans ses paroles.
Et ils lui envoient leurs disciples, avec des Hérodiens, lui dire : " Maître, nous savons que vous êtes sincère et que vous enseignez la voie de Dieu en vérité, sans souci de personne, car vous ne regardez pas le visage des hommes.
Dites-nous donc ce qu'il vous semble : Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? "
Mais Jésus, connaissant leur malice, dit : " Hypocrites, pourquoi me tendez-vous un piège ?
Montrez-moi la monnaie du tribut. " Et ils lui présentèrent un denier.
Et il leur dit : " De qui cette image et l'inscription ?
De César, " lui dirent-ils. Alors il leur dit : " Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. "
« Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu »
« Montrez-moi », leur dit-il, « la pièce d'argent qu'on donne pour le tribut ». Et aussitôt qu'ils la lui eurent montrée, il fit ce qu'il avait coutume de faire, c'est-à-dire qu'il se servit de leur propre réponse pour les confondre, et pour leur laisser conclure par eux-mêmes que ce tribut était permis. Ils lui présentèrent un denier, et Jésus leur dit : « De qui est cette image et cette inscription » ? Il ne leur demandait pas ce qui était écrit sur cette pièce de monnaie comme l'ignorant, mais il voulait se servir de leurs propres paroles pour les confondre. « De César », lui dirent-ils. « Jésus leur répondit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Il ne dit pas : donnez, mais « rendez ». Car ce n'était que rendre à César ce qui était déjà à lui, comme le montrait la pièce d'argent et l'inscription qu'elle portait.
Mais, pour les empêcher de lui reprocher qu'il les voulait retirer de assujettissement à Dieu pour les rendre esclaves des hommes, il ajoute aussitôt : « Et à Dieu ce qui est à Dieu ». Ce ne sont pas deux choses qu'on ne puisse allier ensemble de rendre aux hommes ce qu'on leur doit, et à Dieu ce qui lui est dû. C'est pourquoi saint Paul a dit : « Rendez à chacun ce qui lui est dû ; le tribut à qui vous devez le tribut ; les impôts à qui vous devez les impôts ; la crainte à qui vous devez de la crainte ; et l'honneur à qui vous devez de l'honneur » (Rom. 13,7.). Mais lorsque le Fils de Dieu dit ici : « Rendez à César ce qui est à César », vous ne devez entendre ces paroles que dans les choses qui ne blessent point la piété ni ce que nous devons à Dieu, autrement ce serait payer le tribut non à César, mais au diable.
« Ayant entendu cette réponse, ils l'admirèrent ; et le laissant ils s'en allèrent » ; parce qu'il leur avait donné assez de preuves de sa divinité, en découvrant ce qu'ils avaient de caché dans le fond de l'âme, et en leur fermant la bouche par une réponse si douce et si sage.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)
prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Traduction française des Œuvres complètes, commentaire sur saint Matthieu, Homélie LXX, t. 7, p. 548-549, dir. M. Jeannin (L. Guérin et Cie éditeurs, Bar-le-Duc,1865)
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Rendez à César ce qui est à César – Catholiques de Fontenay Sous Bois
catho94-fontenay.cef.fr
La scène est rapportée trois fois dans le Nouveau Testament. Elle figure dans l'Évangile selon Marc (Mc 12 :13-17) et la même péricope est reprise avec quelques variantes en Matthieu 22 :15-22 et Luc 20 :20-261. Des envoyés des pharisiens et des sanhédrites tentent de piéger Jésus en lui demandant s'il faut ou nonpayer l'impôt à l'empereur romain. Jésus les qualifie d' « hypocrites », puis leur demande de montrer une des pièces servant à payer l'impôt et de lui dire qui y est représenté. Ils répondent qu'il s'agit de César, c'est-à-dire Tibère, qui portait le surnom de « Caesar », comme tous les empereurs romains. Jésus leur répond alors : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
« Rendre à César » signifie donc rendre à l’État, la puissance qui gouverne le pays.
A noter que ce passage n'est pas dans l'Evangile de saint Jean. Beaucoup voient dans ce passage une référence à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, un socle à la laïcité. Il convient de replacer ce passage dans son contexte, par rapport à la stricte observance de la loi juive et à l'occupation de la Palestine et de Jérusalem par les romains.
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Vingt-deuxièmedimanche après la Pentecôte
Saints du jour :St Gérard († 1755), Ste Edwige († 1243)
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens1,6-11.
Frères, nous avons cette confiance dans le Christ Jésus que Celui qui a commencé en vous un bon travail en poursuivra l'achèvement jusqu'au jour du Christ Jésus.
C'est une justice que je vous dois, de penser ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, vous tous qui, soit dans mes liens, soit dans la défense et l'affermissement de l'Evangile, avez part à la même grâce que moi.
Car Dieu m'en est témoin, c'est avec tendresse que je vous aime tous dans les entrailles de Jésus-Christ.
Et ce que je lui demande, c'est que votre charité abonde de plus en plus en connaissance et en toute intelligence,
pour discerner ce qui vaut le mieux, afin que vous soyez purs et irréprochables jusqu'au jour du Christ,
remplis des fruits de justice, par Jésus-Christ, pour la gloire et la louange de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 22,15-21.
En ce temps-là, les pharisiens se retirèrent et tinrent conseil contre Jésus, pour le prendre au piège dans ses paroles.
Et ils lui envoient leurs disciples, avec des Hérodiens, lui dire : " Maître, nous savons que vous êtes sincère et que vous enseignez la voie de Dieu en vérité, sans souci de personne, car vous ne regardez pas le visage des hommes.
Dites-nous donc ce qu'il vous semble : Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? "
Mais Jésus, connaissant leur malice, dit : " Hypocrites, pourquoi me tendez-vous un piège ?
Montrez-moi la monnaie du tribut. " Et ils lui présentèrent un denier.
Et il leur dit : " De qui cette image et l'inscription ?
De César, " lui dirent-ils. Alors il leur dit : " Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. "
« De qui est cette effigie ? »
Homme, pourquoi es-tu si vil à tes propres yeux, alors que tu es si précieux aux yeux de Dieu ? Pourquoi te déshonores-tu quand Dieu t'a tellement honoré ? Pourquoi te demandes-tu avec quoi tu es créé, et négliges-tu de rechercher pour quel but ? Cette demeure du monde que tu vois, n'est-elle pas tout entière bâtie pour toi ? Pour toi la lumière a jailli, afin de chasser les ténèbres ; pour toi la nuit est disposée et le jour mesuré ; pour toi le ciel brille de l'éclat du soleil, de la lune et des étoiles ; pour toi la terre se couvre de fleurs, de forêts, de fruits ; pour toi vivent dans l'air, dans les champs, dans l'eau la multitude merveilleuse de tous les animaux, de peur que la tristesse et la solitude n'assombrissent la joie de la création naissante.
Dieu t'a façonné à partir de la terre (Gn 2,7), afin que tu sois le maître des choses de cette terre, tout en partageant avec elles une nature commune. Cependant, tout terrestre que tu sois, Dieu ne t'a pas nivelé au point que tu ne sois plus au niveau des cieux, en ce qui concerne ton âme. Pour que tu aies l'intelligence en commun avec Dieu, et le corps en commun avec les animaux, Dieu t'a fait don d'une âme céleste et d'un corps terrestre ; ainsi en toi se noue une union permanente entre Ciel et terre.
Ton Créateur cherche encore ce qu'il pourrait ajouter à ton élévation : voilà qu'il va jusqu'à déposer en toi son image (Gn 1,26), afin que cette image visible rende le Créateur invisible présent sur terre. S'il en est ainsi, comment considérer comme un déshonneur que Dieu, dans sa bonté, accueille en lui-même ce qu'il a créé en toi et qu'il veuille apparaître en réalité sous l'aspect de l'homme ? La Vierge a conçu et elle a enfanté un fils (Mt 1,23-25).
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Le tribut à César
Dominica XXII. post Pentecosten
Introitus: Ps. 129, 3.4 et 1.2 Si iniquitates(2m32.9s - 2394 kb)
Graduale: Ps. 132, 1. V. 2 Ecce quam bonum(2m23.9s - 2253 kb)
Alleluia: Ps. 113, 19 Qui timent Dominum(2m50.9s - 2673 kb)
Offertorium: Esth. 14, 12.13 Recordare mei(2m00.8s - 1891 kb)
Communio: Ps. 16, 6 Ego clamavi(35.5s - 277 kb)
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