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Date de création : 08.07.2007
Dernière mise à jour : 16.11.2022
5434 articles


Carême

Triduum Pascal

Publié le 09/04/2020 à 14:30 par auto23652
Triduum Pascal

Arrestation de Jésus Caravage 1602

 

TRIDUUM



Mot latin signifiant « un espace de trois jours » (tres : « trois » et dies : « jour »). Le Triduum pascal, qui va de la messe du soir le Jeudi saint au dimanche de Pâques inclus, est le centre de gravité de l’année liturgique.
De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion (cf. Mt 12, 40 ; 26, 61 ; Jn 2, 19) dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal. Voir Jeudi saint, Vendredi saint, Samedi saint, Pâques.



Portail de la liturgie Catholique



Ces trois jours ont un caractère fortement symbolique : ils rappellent ceux évoqués dans l’Évangile de Jean. Jésus ayant chassé les marchands du Temple, des juifs lui demandent de manifester l’autorité au nom de laquelle il remet en cause le lieu saint de Jérusalem, et il leur répond : « Détruisez ce sanctuaire et en trois jours je le relèverai. » Préfigurant de la résurrection, l’évangéliste précise : « Il parlait du sanctuaire de son corps » (Jean 2, 18-21).

Dans la soirée du jeudi avant Pâques, les catholiques célèbrent la Cène, l’ultime repas du Christ avec ses disciples, où il leur annonce le don qu’il va faire de sa vie, librement et par amour. Ce don est signifié de manière différente selon les quatre Évangiles. Marc, Matthieu et Luc montrent Jésus partageant aux Douze du pain et du vin, dont il fait les signes de son corps et de son sang livrés.

Dans l’Évangile de Jean, cette scène est absente, et le don de Jésus est traduit au travers du geste du lavement des pieds. Jésus se place ainsi dans la situation du serviteur et laisse à ses disciples ce testament : « C’est un exemple que je vous ai donné pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j’ai fait pour vous » (Jean 13, 15).

Fidèle à la mémoire du Christ, l’Église procède, le soir du Jeudi saint, au rite du lavement des pieds et célèbre solennellement l’Eucharistie. À la fin de la messe, les fidèles poursuivent leur prière en accompagnant le Christ dans la nuit de son arrestation au Jardin des oliviers.

 



Lundi Saint

Publié le 06/04/2020 à 12:00 par auto23652
Lundi Saint
Lundi Saint
Diffusion de l'Evangile selon le calendrier catholique Romain,
sous sa forme extraordinaire (calendrier Tridentin de 1962)
 
 
 


Lundi Saint

Saint du jour : St Prudence Galindo

Livre d'Isaïe 50,5-10.

En ces jours-là, Isaïe par la ainsi : Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et je n'ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière.
J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe ; je n'ai pas dérobé mon visage aux outrages et aux crachats.
Le Seigneur Yahweh m'est venu en aide; c'est pourquoi l'outrage ne m'a point abattu ; c'est pourquoi j'ai rendu ma face semblable à un caillou; et je savais que je ne serais pas confondu.
Il est proche, celui qui me justifie : qui plaidera contre moi? Comparaissons ensemble! Qui est mon adversaire : qu'il s'approche de moi !
Le Seigneur Yahweh m'est venu en aide: qui est-ce qui me condamnerait? Ah! ils tomberont tous en lambeaux comme un vêtement; la teigne les dévorera
Qui d'entre vous craint Yahweh, et écoute la voix de son Serviteur? Quiconque marche dans les ténèbres, privé de lumière, qu'il se confie dans le nom de Yahweh, et qu'il s'appuie sur son Dieu !

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,1-9.

Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où se trouvait Lazare, qu'il avait ressuscité des morts.
Là, on lui fit un souper, et Marthe servait. Or, Lazare était de ceux qui se trouvaient à table avec lui.
Marie, ayant pris une livre d'un parfum de nard très pur, très précieux, en oignit les pieds de Jésus, et les essuya avec ses cheveux. Et la maison fut remplie de l'odeur du parfum.
Alors, un de ses disciples, Judas Iscariote, celui qui devait le trahir, dit:
"Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres?"
Il dit cela, non qu'il se souciât des pauvres, mais parce qu'il était voleur, et qu'ayant la bourse, il dérobait ce qu'on y mettait.
Jésus lui dit donc: "Laisse-la; elle a gardé ce parfum pour le jour de ma sépulture.
Car vous aurez toujours des pauvres avec vous; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours!"
Un grand nombre de Juifs surent que Jésus était à Béthanie, et ils vinrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir Lazare qu'il avait ressuscité des morts.


Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Marc ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 96 rev. ; cf SC 494, p. 217)

« La maison fut remplie par l'odeur du parfum »

Dans l'évangile de Marc nous lisons : « Tandis qu'il était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, alors qu'il était à table, une femme vint avec un flacon d'albâtre contenant un parfum de grand prix » (14,3). Cette femme vous concerne directement, vous qui allez recevoir le baptême. Elle a brisé le flacon d'albâtre pour que le Christ, l'Oint du Seigneur, fasse de vous des chrétiens par l'onction. C'est ce qui est dit dans le Cantique des Cantiques : « Ton nom est un parfum qui s'épand : voilà pourquoi les jeunes filles t'aiment. Entraîne-moi à ta suite, courons ! » (1,3-4) Tant que le parfum était enfermé, tant que Dieu n'était connu qu'en Judée, tant que son nom n'était grand qu'en Israël (Ps 75,2) les jeunes filles ne suivaient pas Jésus. Mais dès que le parfum a été répandu dans le monde entier, les âmes des croyants ont suivi le Sauveur... Elle a brisé son flacon d'albâtre, afin que tous profitent du parfum...; cet acte rappelle « le grain de blé qui, s'il ne meurt pas en terre, ne porte pas de fruit » (Jn 12,24) : de même, si le flacon n'est pas brisé, nous ne pouvons pas nous oindre de parfum.

Cette femme n'est pas celle qu'un autre évangile cite pour avoir lavé les pieds du Seigneur (Lc 7,38). Car cette femme-là, qui jusque là était une pécheresse de mauvaise vie..., inonde de ses larmes les pieds du Sauveur et les essuie avec ses cheveux ; mais ce n'est qu'en apparence qu'elle lave les pieds du Sauveur, car en vérité elle se lave de ses péchés...

Qu'il en soit de même pour vous qui allez recevoir le baptême : puisque nous sommes tous pécheurs, que « nul n'est pur, même si sa vie n'a duré qu'un seul jour », (Jb 14,4 LXX)..., commencez par saisir les pieds du Sauveur, lavez-les de vos larmes, essuyez-les avec vos cheveux ; lorsque vous aurez fait cela, vous lui toucherez alors la tête, comme la femme chez Marc. Au moment de descendre dans la source de vie avec le Sauveur, vous devez apprendre comment le parfum arrive à la tête du Sauveur. Car si « la tête de tout homme, c'est le Christ » (1Co 11,3), votre tête aussi doit être parfumée, c'est par le baptême que vous recevrez cette onction.
 

 



Le jeûne selon Saint Augustin

Publié le 21/02/2016 à 12:00 par auto23652
Le jeûne selon Saint Augustin

CHAPITRE PREMIER. LE JEUNE EST POUR LES HOMMES ET NON POUR LES ANGES.

1. Nous sommes invités à dire un mot de l'utilité du jeûne, et cette invitation nous est faite d'abord par Dieu, et ensuite par la saison dans laquelle nous nous trouvons. Cette observance, cette vertu de l'âme, cette privation imposée à la chair, ce bénéfice conquis par l'esprit, les anges n'ont pas à s'en acquitter envers Dieu. Pour eux tout est abondance et éternelle sécurité ; pour eux il ne saurait y avoir de privation, parce qu'en eux tout est affection pour Dieu. Au ciel est le pain des anges, et c'est pour donner à l'homme le moyen de manger ce pain des anges, que Dieu s'est fait homme. Ici-bas toutes les âmes portant une chair terrestre demandent à la terre la nourriture de leurs corps ; au ciel les esprits célestes chargés de présider au gouvernement des corps trouvent en Dieu leur éternel aliment. Telle est la nourriture du ciel, telle n'est point celle de la terre; celle-ci ne réconforte qu'en s'épuisant , elle diminue à mesure qu'on la prend ; celle-là rassasie pleinement et demeure dans toute son intégrité. N'est-ce point de cette nourriture surabondante que Jésus-Christ a dit : « Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce qu'ils seront rassasiés (1) ? » Avoir faim et soif de la justice, telle est la condition des hommes pendant cette vie mortelle; dans l'autre vie au contraire nous en serons pleinement rassasiés. Tel est le pain, tel est le breuvage dont les anges jouissent en abondance ; quant aux hommes, lorsqu'ils ont faim de la justice ils prennent de l'extension ; en prenant de l'extension ils se dilatent ; en se dilatant ils deviennent capables de recevoir ; et, devenus capables de recevoir, ils seront rassasiés quand le moment sera venu. Quoi donc ? Est-ce que ceux qui sur la terre ont faim et soif de la justice, n'en retirent ici-bas aucune satisfaction? Croyons bien qu'ils en retirent; seulement autre chose est la satisfaction pour ceux qui voyagent vers la patrie ; autre chose est la satisfaction pour les bienheureux qui la possèdent. Ecoutez l'Apôtre dévoré de cette faim et de cette soif de la justice, autant qu'on peut en être dévoré sur la terre. Qui d'entre nous oserait,; non-seulement se préférer, mais même se comparer à cet Apôtre? Et que dit-il? « Ce n'est pas que j'aie déjà reçu ce que je désire, ou que je sois déjà parfait ». Remarquez celui qui parle : c'est un vase d'élection, et en quelque sorte la dernière des franges du vêtement du Seigneur, mais pouvant encore guérir l'émorrhoïsse qui viendra la toucher avec foi; et cependant à ses yeux il n'est que le dernier et le plus petit des Apôtres : « Je suis, dit-il, le moindre des Apôtres et même je ne suis pas digne d'être appelé n Apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu. Mais c'est pat la grâce de Dieu que je suis ce que je suis, et sa grâce n'a point été stérile en moi, car j'ai travaillé plus que tous les autres, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu avec moi (1) ». A. ce langage ne vous semble-t-il pas entendre un homme rassasié et parfait? Maintenant écoutez les accents de la faim qui le presse : « Ce n'est pas que j'aie déjà reçu ce que j'espère, ou que je sois déjà parfait, mais je poursuis ma course pour tâcher d'atteindre où Jésus-Christ m'appelle. Non, mes frères, je ne pense pas y être encore arrivé ; mais tout ce que je fais maintenant, c'est qu'oubliant ce qui est derrière moi, et m'avançant vers ce qui est devant moi, je cours incessamment vers le bout de la carrière pour remporter la palme de la céleste vocation de Dieu en Jésus-Christ (2) ». L'Apôtre affirme qu'il n'est point encore parfait, qu'il n'a pas encore reçu, qu'il n'a pas encore saisi ce qu'il espère; il ajoute qu'il se dilate et qu'il tend avec force vers la palme de la céleste vocation. Il est encore dans l'exil, il a faim, il désire être rassasié; il s'efforce, il brûle de parvenir; ce qu'il voudrait voir arriver sans retard, ce serait de se dissoudre et de se réunir à Jésus-Christ.

CHAPITRE II. LE JEUNE NOUS PLACE ENTRE LES HOMMES CHARNELS ET LES ANGES.

2. Il y a donc, mes frères, une nourriture terrestre qui relève la faiblesse de la chair, et une nourriture céleste qui satisfait à la piété de l'esprit; du reste chacune de ces deux nourritures a sa vie propre : la vie de la première c'est la vie des hommes; la vie de la seconde c'est la vie des anges. Mais il est entre les hommes charnels et les anges une sorte d'intermédiaire où se trouvent les hommes fidèles, déjà séparés de coeur de la foule des infidèles, tendant vers Dieu, prêtant l'oreille à cette parole: Le coeur en haut, portant en eux-mêmes une autre espérance, et sachant qu'ils ne sont en ce monde que pour y accomplir un pèlerinage. On ne saurait assurément leur comparer tous ces hommes pour qui il n'y a d'autre bien que de jouir de toutes les délices terrestres; mais on ne peut pas non plus les assimiler à ces esprits bienheureux du ciel qui ne trouvent de délices que dans le pain qui les a créés. Ces hommes courbés vers la terre, demandant à la chair toutes les satisfactions et toutes les joies, ne sauraient être comparés qu'aux animaux et laissent entre eux et les anges une distance presque infinie par leur condition et par leurs moeurs; par leur condition puisqu'ils sont mortels; par leurs moeurs puisqu'ils s'abandonnent à toute la dégradation des sens. Or, entre ce peuple du ciel et ce peuple de la terre, l'Apôtre tenait pour ainsi parler le milieu; de plus en plus il tendait vers le ciel; de plus en plus il se détachait de la terre. Pourtant il n'était point encore du ciel, car il avouait qu'il n'était pas encore parfait; il n'était pas non plus du nombre de ces hommes paresseux, engourdis, énervés, endormis, croyant qu'il n'y a rien autre chose que ce qu'ils voient, que ce qui passe ; que tout pour eux consiste à naître et à mourir. Si l'Apôtre eût été du nombre de ces hommes, aurait-il pu dire : « Je tends vers la palme de la céleste vocation? » Le jeûne doit donc entrer dans la direction à imprimer à notre vie. Les anges,.je l'ai dit, sont par nature étrangers à cette obligation ; les hommes qui se font les esclaves de leur chair ne s'en occupent pas davantage; il en est autrement pour nous, qui vivons en dehors de tout contact avec les infidèles et qui aspirons ardemment à nous réunir aux anges. Cette union n'existe pas encore, mais nous y tendons; nous ne partageons pas encore leur joie, mais nous l'appelons de nos désirs. Mais enfin, à quoi nous sert-il donc de nous abstenir un peu de la nourriture et des joies de la chair? La chair tend vers la terre; l'esprit tend à s'élever, il est entraîné par l'amour mais retardé par le poids du corps. De là cette parole de l'Ecriture : « Le corps qui se corrompt appesantit l'âme, et cette enveloppe terrestre que nous habitons incline vers la terre l'intelligence et le flot de ses pensées (1) ». Si donc la chair devient un poids pour l'âme par cela même qu'elle tend vers la terre, si elle est un fardeau qui ralentit le vol de l'esprit vers les sphères supérieures, plus un homme trouve ses délices dans la vie supérieure, plus il travaille à se débarrasser du fardeau terrestre qui l'accable. Voilà ce que nous faisons quand nous nous livrons au jeûne.

CHAPITRE III. LE JEUNE NÉCESSAIRE POUR DOMPTER LA CHAIR. 

3. Gardez-vous donc de ne voir dans le jeûne qu'une pratique vaine et superflue. Que celui qui par respect pour l'usage de l’Eglise s'y soumet encore, se garde bien de penser, de se dire à lui-même ou d'écouter dans son âme la voix séductrice qui lui crie : que faites-vous, pourquoi jeûnez-vous? Vous privez votre âme, vous ne lui donnez pas ce qui lui plaît ; vous vous faites donc souffrir vous-même, vous êtes à vous-même votre persécuteur, votre propre bourreau. Dieu prend-il donc son plaisir à vous voir souffrir? N'est-il pas cruel celui qui se délecte de vos souffrances ? Répondez à ce tentateur : je me punis moi-même afin que Dieu me pardonne, afin qu'il vienne à mon secours, que je plaise à ses yeux et que je me délecte de sa suavité. N'immole-t-on pas la victime avant de la placer sur l'autel ? Je ne veux pas que ma chair exerce d'empire sur mon esprit. Vous adressant toujours à ce mauvais conseiller, à cet esclave de l'estomac, répondez-lui .par cette comparaison: Si vous montiez une bête de somme, un cheval qui vous inspirerait la crainte fondée d'une chute malheureuse ; pour vous donner plus de garantie et de tranquillité ne sauriez-vous pas lui retrancher la nourriture et dompter par la faim celui que vous n'auriez pu dompter par le frein? Mon corps est ma bête de somme; je voyage vers la Jérusalem céleste et souvent cette monture m'entraîne et cherche à nie faire sortir de ma voie qui est Jésus-Christ; ne dois-je donc pas recourir à la faim pour dompter ses emportements? Celui qui goûte cette vérité éprouve par sa propre expérience combien le jeûne est utile. Cette chair, aujourd'hui domptée, le sera-t-elle toujours ? Pendant qu'elle sera dans cette vie temporelle, tant qu'elle subit la triste condition de notre mortalité, elle ressent ces commotions aussi évidentes en elles-mêmes que dangereuses pour notre esprit. Ici-bas notre chair est toujours corruptible, car elle n'est point encore ressuscitée ; elle ressuscitera un jour, mais en attendant, ses habitudes ne sont rien moins que célestes et nous-mêmes nous sommes encore loin d'égaler les anges.



TEMPUS QUADRAGESIMAE

Publié le 15/02/2016 à 12:00 par auto23652
TEMPUS QUADRAGESIMAE

Tempus Quadragesimae

 

‘L’Eglise comprend le temps de carême comme un défi spécial à combattre le mal, à ses racines mêmes. La tentation est non seulement une occasion de péché, mais c’est également une racine du péché. L’homme est non seulement attiré par le mal, mais parfois il est également entouré par le mal. Le Christ met en garde l’homme de tout cela dès le début de ce chemin qui est le carême. En même temps il met au courant chacun de nous de la puissance salvatrice de l’évangile’ (Homélie du pape Jean Paul II, 24 fév., 1985). Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit pousse Jésus au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »

 

1. Le rôle de la tentation. La vie publique de Jésus commence par un duel avec Satan. Avant de faire de miracles, avant de raconter des paraboles, avant de choisir ses disciples, le Seigneur nous indique clairement sa mission. Il est venu sur la terre pour détruire les oeuvres du diable et établir le royaume de la grâce. Pour le faire, Jésus a confronté la plus grande arme de Satan : la tentation. Satan séduit la volonté de l’homme pour le faire tomber dans une vie de péché. Jésus rencontre le diable sur son propre terrain et — face à une tentation mystérieuse - ne se détourne pas de la volonté de son Père. La tentation joue un rôle important dans le plan du rachat. Elle nous aide à nous définir en dirigeant nos vies vers Dieu par une étreinte de la grâce ou vers le péché par une étreinte de nous-même. Chaque fois que la tentation lève sa tête - sous des formes multiples — nous atteignons un point déterminant. La liberté humaine laisse toujours l’homme libre d’accepter ou de rejeter la tentation et sa décision détermine le caractère de sa personne. Nous marchons en équilibre entre le bien et le mal à chaque moment, nous sommes en permanence face au choix de devenir un saint ou un criminel.

 

2. Des bêtes sauvages et des anges. Nous avons en nous-mêmes le potentiel de devenir des saints ou des pécheurs. Personne n’a de destin prédéterminé. Même les anges ont dû faire un choix libre pour le bien ou pour le mal, et par ce choix, ils ont forgé leurs destins personnels. L’amour et le dévouement des anges qui ont choisi le bien ont fait d’eux des instruments fidèles à la volonté et au plan de Dieu. L’égocentrisme des démons les a transformés en des bêtes affamées sans cesse à la recherche d’âmes à dévorer. Nous, par nos choix même les plus intimes et secrets, sommes acteurs de cette lutte continue et cosmique entre le bien et le mal. L’heure de la tentation est l’heure du choix et de la décision. Plus la tentation est forte, plus la décision sera forte. Un choix répété en faveur du bien nous donne une habitude de faire le bien. Beaucoup de bonnes habitudes forgent un caractère vertueux. Avoir un caractère vertueux, ouvert à la grâce de Dieu, est la définition de la sainteté.



Quadragesima

Publié le 09/03/2014 à 12:00 par auto23652

Quadragesima

"Ne tarde pas, dit le Seigneur, convertis-toi à Dieu, et ne diffère pas de jour en jour." Ce sont les paroles de Dieu et non les miennes; vous ne les avez pas entendues de moi, mais moi je les entends avec vous : "Ne tarde pas, dit-il, convertis-toi au Seigneur." Mais toi tu réponds : "Demain! demain!" Saint Césaire d'Arles. 

Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième (sous-entendu : jour), le quarantième jour étant le jour de Pâques. Le mercredi des Cendres ouvre ce temps en nous rappelant que sans le souffle de vie de Dieu, hors de son amour, notre être et notre vie ne sont que poussière. Nous sommes alors invités durant quarante jours, par les moyens concrets que le Christ nous a donnés - le jeûne, la prière et le partage - à tourner le dos à tout ce qui conduit à la mort et à nous tourner (c'est la conversion) vers la source de la vie, de l'amour et de la lumière : Le Christ ressuscité dont le coeur, ouvert sur la croix, est cette source. Le temps du Carême permet aux catéchumènes de se préparer à recevoir le baptême lors de la nuit de Pâques et à chaque chrétien de vivre davantage du baptême reçu. Du mercredi des Cendres à la nuit de Pâques, 40 jours nous préparent à accueillir la Joie de la Résurrection. Pour atteindre ce nombre symbolique de 40, il faut enlever les 5 dimanches du Carême ainsi que le dimanche des Rameaux, car ce ne sont pas des jours de jeûne et d'abstinence. Même pendant le Carême, nous sommes invités, le dimanche, à célébrer la Résurrection du Seigneur. Chacun de ces dimanches donne une nouvelle impulsion au temps du Carême, et constitue comme autant d'étapes sur cette route qui conduit à Pâques. Ces 40 jours de Carême sont à l'image des 40 jours du Christ au désert, à l'image aussi des 40 ans que le peuple hébreu passa au désert, avant d'entrer en Terre Promise. Trois moyens pour vivre ce Carême : Le Christ, et l'Eglise à sa suite, nous propose trois moyens concrets : La prière, le jeûne et le partage. La prière : Découvrir et approfondir la présence vivante et vivifiante du Christ dans notre coeur. La prière et les sacrements constituent la clef de voûte de toute la vie chrétienne. Le jeûne : Ce n'est pas tellement à la mode. Nous sommes invités à nous passer du superflu et même du nécessaire pour signifier concrètement que, ce qui seul nous est nécessaire, ce qui seul peut combler notre coeur, c'est le Christ. "Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné en plus". Ce jeûne creuse en nous le désir de Dieu. Il ne s'agit donc ni d'accomplir des prouesses ascétiques, ni de suivre des régimes amaigrissants, mais de nous préparer à recevoir Celui qui en se donnant, nous donne tout. Ces efforts peuvent porter sur la nourriture - c'est le premier sens du jeûne - mais aussi sur bien d'autres points qui tiennent une certaine place dans nos vies : TV, loisirs... Le partage : Ce que nous avons et ce que nous sommes sont des dons que Dieu nous fait pour que nous puissions en faire participer ceux qui nous entourent. En parlant des premiers chrétiens, saint Luc écrivait, qu'ils n'avaient qu'un coeur et qu'une âme, qu'ils étaient fidèles à la prière et qu'ils mettaient tout en commun. Ce temps du Carême nous invite ainsi à mettre en commun, à partager, ce que nous avons et ce que nous sommes; c'est-à-dire nos biens matériels, ainsi que notre temps, nos compétences... Vivre ce Carême en Église... pour accueillir ensemble la joie de la Résurrection : La démarche personnelle est importante, mais elle ne peut se vivre pleinement qu'en Église, en paroisse, en aumônerie. Les trois moyens dont nous avons parlé tiennent compte de cette double dimension de notre cheminement vers Pâques, à la fois personnelle et communautaire. Notre conversion personnelle peut donc être guidée et soutenue par des démarches d'Eglise. Ainsi l'Eglise nous invite à intensifier nos efforts le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint, et à marquer les vendredi de carême. Mercredi des Cendres : Les chrétiens sont invités à commencer le Carême par un jour de jeûne et d'abstinence, ce mercredi. "Le jeûne est préparation à la joie pascale; il est anticipation du caractère incorruptible du corps destiné à la résurrection; il est signe que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole venant de la bouche de Dieu."



La Semaine Sainte

Publié le 30/03/2010 à 03:29 par auto23652
La semaine Sainte

La Semaine sainte est la dernière semaine du carême. Les trois derniers jours (jeudi, vendredi et samedi) composent le triduum pascal. Elle commence avec la célébration du dimanche des Rameaux et se termine le samedi saint par la célébration de la veillée pascale et de la messe de la Résurrection.

La Semaine sainte englobe un certain nombre de cérémonies particulières qu'on ne célèbre qu'une fois l'an.

Dimanche des Rameaux
Cette semaine s'ouvre par le dimanche des Rameaux, considéré comme l'une des douze grandes fêtes de l'année liturgique. C'est un dimanche festif, car il célèbre l'entrée du Christ à Jérusalem, où il est accueilli triomphalement par le peuple tenant des palmes. Les fidèles apportent ce jour des rameaux et le prêtre les bénit. Cependant, la venue du Christ à Jérusalem marque le début de la passion du Christ, vers laquelle il s'avance volontairement. Ce dimanche ouvre donc la Semaine sainte. On y lit la passion du Christ (1962 : Passion selon saint Matthieu ; 1969 : en alternance, saint Matthieu, saint Marc ou saint Luc).

Lundi, mardi et mercredi
Du lundi saint au mercredi saint inclusivement, les cérémonies n'ont pas de particularités (1962 : mardi saint, chant de la Passion selon saint Marc ; mercredi saint, chant de la Passion selon saint Luc).


Jeudi saint
Le jeudi saint a lieu la bénédiction des saintes huiles et la confection du saint chrême dans la cathédrale par l'évêque ; c'est la messe chrismale. Le soir a lieu une seconde messe, la messe de la Cène. C'est la dernière messe avant celle de la nuit de Pâques.

Vendredi saint
Le vendredi saint, l'Église est en deuil, il n'y a pas de messe. Traditionnellement dans l'après-midi il y a dans chaque paroisse un chemin de croix, puis le soir une action liturgique (lectures, avec le chant de la Passion selon saint Jean ; oraisons solennelles ; vénération de la Croix ; mais pas de communion avec les hosties consacrées la veille).

Samedi saint
Le samedi saint il n'y a pas non plus de messe. Le soir, on procède à la veillée pascale (bénédiction du feu nouveau, de l'eau baptismale, annonce de la Résurrection), puis on célèbre la messe solennelle de la vigile pascale.


Les quarante jours de jeûne de Jésus dans le désert

Publié le 22/02/2010 à 02:27 par auto23652
Les quarante jours de jeûne de Jésus dans le désert
Les quarante jours de jeûne de Jésus sont à l'origine du temps du Carême.

Les quarante jours de jeûne dans le désert, après un baptême dans l'eau, rappellent en parallèle le livre de l'Exode, dans lequel les Hébreux voyagent pendant quarante ans dans le désert après avoir traversé la mer Rouge. Le nombre de quarante jours est également la durée du Déluge pendant lequel l'arche de Noé flotte sur les eaux, dans le livre de la Genèse.

L'épisode est relaté brièvement dans l'Évangile selon Marc, et avec beaucoup plus de détails dans les Évangiles selon Matthieu et selon Luc. La scène se situe juste après le baptême de Jésus, pendant lequel l'Esprit est descendu sur lui.

Dans Mc 1 aux versets 12-13, l'Esprit pousse Jésus au désert, dans lequel il est tenté quarante jours par Satan, vivant parmi les bêtes sauvages, avec des anges qui le servent.

Dans Mt 4 aux versets 1-11, c'est le Diable qui tente Jésus, après quarante jours de jeûne. Trois suggestions lui sont faites : transformer des pierres en pain, pour calmer sa faim ; se jeter du sommet du Temple de Jérusalem (pour voir si Dieu le protège et retient sa chute) ; s'incliner et se prosterner devant le Diable pour obtenir le pouvoir sur tous les royaumes du monde. Jésus refuse à chaque fois en citant un passage du livre du Deutéronome. Le Diable le quitte alors et des anges viennent le servir.

Dans Lc 4 au versets 1-13, le récit est très similaire à celui de Matthieu, sauf que la deuxième et la troisième tentations sont interverties, peut-être pour terminer le récit à Jérusalem, ville où Jésus sera crucifié.

Dès le IIe siècle, Irénée de Lyon analyse dans son traité Contre les hérésies, la résistance du Christ à la tentation comme la victoire finale contre le Diable qui avait provoqué la chute d'Adam. Le Christ Jésus peut donc être considéré comme le nouvel Adam (« ...de même que la mort avait triomphé de nous par un homme, de même à notre tour nous avons triomphé de la mort par un homme. »).

De nombreux commentaires ont été faits par les théologiens des premiers siècles (Origène, Augustin d'Hippone...), dont beaucoup sont cités par Thomas d'Aquin dans sa Somme théologique, vers 1270 : il y propose des réponses aux questions de la raison de la tentation, du lieu et du moment, du genre et de l'ordre des tentations.

Dans le Catéchisme de 1992, l'accent est mis sur le parallèle entre la tentation du Christ Jésus, celles d'Adam et des Hébreux dans le désert. Par obéissance à Dieu son Père, Jésus, nouvel Adam, résiste à Satan. Cette victoire anticipe sa passion et sa victoire sur la mort.

Ce que disent les Evangiles:
http://auto23652.centerblog.net/3941470-Jesus-fut-conduit-par-l-esprit-dans-le-desert

Le Jeûne

Publié le 20/02/2010 à 15:29 par auto23652
Le Jeûne
Jésus jeûnant 40 jours dans le désert, est tenté par le diable

Le Jeûne

Il n'y a pas de Bien, sans une puissante volonté à Le faire.
C'est dans le sacrifice et l'éducation de la volonté que l'on progresse dans la voie de Dieu.
Le jeûne est un sacrifice particulier, celui de la nourriture.


Le jeûne est une pratique sanctifiante courante dans l'Église catholique où il est considéré comme un facteur de purification et de sanctification qui aide à rencontrer Dieu (voir Matt IV 2 Lc I 1-3).

Le jeûne consiste en une privation volontaire de certaines nourritures. Le jeûne est souvent associé à l'abstinence de viande. Le jeûne est demandé aux personnes souhaitant recevoir la communion, cette pratique est appelée le jeûne eucharistique. Pour les catholiques traditionnels, le jeûne commençe la veille à partir de minuit jusqu'à la communion.

Les privations autres que nourriture, sont des sacrifices. Au milieu des tentations multiples de consommation, nous avons des occasions de nous priver et de faire des sacrifices, ce qui affermit notre volonté et nous aide à nous engager dans la voie de la sagesse, qui est le chemin qui mène à Dieu.

De même, pendant la période de Carême (les 40 jours qui précèdent Pâques) et de l'Avent (4 semaines précédant Noël), à la suite du Christ le jeûne est fortement recommandé. Le jeûne peut être aussi un levier pour l'âme, dans sa recherche de Dieu.

Le vendredi est un jour de jeûne dans la semaine. Chez les premiers chrétiens c'était un jour de jeûne total.

Le jeûne fortifie la santé et la volonté. Il est souvent la solution à tous les problèmes de pléthore... On a souvent l'impression que le mal agit insidieusement, de nos jour, par pléthore. C'est pourquoi le jeûne accompagne toujours la véritable quête spirituelle, et ceci est encore plus vrai, aujourd'hui, qu'il ne l'était par le passé...

Par précaution les malades et les personnes agées sont dispensés de jeûne. Cependant, sans jeûner, il est toujours possible de se priver de tout ce qui nous fait du mal... et de l'offrir en sacrifice à Dieu.

Le jeûne des mots
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Mercredi des Cendres

Publié le 17/02/2010 à 01:51 par auto23652
Mercredi des Cendres
Mercredi des Cendres


Le mercredi des Cendres est un jour de pénitence qui marque le début du carême. Il a lieu le lendemain du Mardi gras, et est le 1er jour du Carême. C'est une fête mobile.

Le terme pénitence peut se résumer en trois actions : la prière, l'aumône et le jeûne. Le but essentiel est de se préparer à la fête de Pâques, résurrection du Christ. C'est une manière concrète pour le chrétien de s'unir à Jésus Christ, qui lui-même a jeûné 40 jours dans le désert pour se préparer à sa mission, celle de sa mort et de sa résurrection. C'est aussi l'occasion de se détacher de tout ce qui éloigne de Dieu, c'est pourquoi le jeûne ne prend pas toujours la forme de « privation de nourriture », mais peut être plus large. Aussi, se priver de nourriture permet de mieux prendre conscience de ce que tant d'êtres humains sur Terre vivent au quotidien, et rester dans une attitude d'accueil : que le prochain en difficulté ne nous soit pas étranger (cf. Deus caritas est, 15). En effet, saint Jean dit dans sa Première Lettre « Si quelqu’un possède des richesses de ce monde et, voyant son frère dans la nécessité, lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? » (1 Jean 3, 17). Dans les premières communautés chrétiennes, ce qui était mis de côté par ceux qui jeûnaient était redistribué aux pauvres.
Les fidèles se rendent à l'église pour assister à la messe, où le prêtre après la proclamation de l'Evangile et de l'homélie leur trace une croix sur le front avec de la cendre, en prononçant ce verset de la Genèse (3, 19): « Homme, souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. » (en latin, Memento, homo, quod pulvis es, et in pulverem reverteris). La formule « Convertis-toi, crois en l'Évangile » est aussi utilisée. Cette cérémonie fut instituée par Grégoire Ier. L'imposition de cendres au front du pénitent est une évocation symbolique de la mort. Ces cendres sont obtenues en brûlants les rameaux bénis l'année précédente le dimanche des rameaux. Les cendres sont elles-mêmes bénies solennellement avant la messe.
Tous les fidèles catholiques sont tenus à l'abstinence et au jeûne le Mercredi des Cendres (canons 1249 à 1251 du Code de Droit Canonique) sauf cas particuliers (jeunes enfants, personnes malades, personnes âgées, personnes ayant un métier physiquement difficile).

Souviens-toi que tu es poussières
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Evangile du Mercredi des Cendres

Publié le 17/02/2010 à 01:41 par auto23652
Evangile du Mercredi des Cendres
Diffusion de l'Evangile selon le calendrier catholique Romain, sous sa forme extraordinaire (calendrier Tridentin de 1962)




Mercredi des Cendres



Livre de Joël 2,12-19.

Voici ce que dit le Seigneur : Revenez à moi de tout votre coeur, dans le jeûne, dans les larmes et dans des gémissements.
Déchirez vos coeurs, et non vos vêtements, et revenez à Yahweh, votre Dieu; car il est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté, et il s'afflige du mal qu'il envoie.
Qui sait s'il ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s'il ne laissera pas après lui une bénédiction, l'offrande et la libation pour Yahweh, notre Dieu ?
Sonnez de la trompette en Sion, publiez un jeûne, convoquez une assemblée.
Assemblez le peuple, publiez une sainte réunion, rassemblez les vieillards, réunissez les enfants et les nourrissons à la mamelle. Que le nouvel époux quitte sa chambre, et l'épouse son pavillon.
Qu'entre le portique et l'autel, les prêtres, ministres de Yahweh, pleurent, et qu'ils disent : " Yahweh, épargnez votre peuple, et ne livrez pas votre héritage à l'opprobre, pour être l'objet des moqueries des nations. Pourquoi dirait-on parmi les peuples Où est leur Dieu? "
Yahweh a été ému de jalousie pour son pays, et il a eu pitié de son peuple.
Yahweh a répondu et dit à son peuple : Voici que je vais vous envoyer le blé, le vin nouveau et l'huile, et vous en serez rassasiés et je ne ferai plus de vous un sujet d'opprobre parmi les nations.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,16-21.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme les hypocrites, qui s'exténuent le visage afin que les hommes s'aperçoivent qu'ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils ont reçu leur récompense.
Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin qu'il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est présent dans le secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les voleurs percent les murs et dérobent.
Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la teigne ni les vers ne consument, et où les voleurs ne percent pas les murs ni ne dérobent.
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.


Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
Quatrième sermon pour le Carême, 1-2 (trad. SC 49 bis, p. 101 rev.)

« C'est maintenant le jour favorable, c'est maintenant le jour du salut » (2Co 6, 2)

« Voici maintenant le jour du salut ! » Certes, il n'est pas de saison qui ne soit pleine des dons divins ; la grâce de Dieu nous ménage en tout temps l'accès à sa miséricorde. Pourtant, c'est maintenant que tous les coeurs doivent être stimulés avec plus d'ardeur à leur avancement spirituel et animés de plus de confiance, car le jour où nous avons été rachetés nous invite, par son retour, à toutes les oeuvres spirituelles. Ainsi célébrerons-nous, le corps et l'âme purifiés, le mystère qui l'emporte sur tous les autres : le sacrement de la Pâque du Seigneur.

De tels mystères exigeraient un effort spirituel sans défaillance..., en sorte que nous demeurions toujours sous le regard de Dieu, tels que devrait nous trouver la fête de Pâques. Mais cette force spirituelle n'est le fait que d'un petit nombre d'hommes ; pour nous au milieu des activités de cette vie, par la faiblesse de la chair, le zèle se détend... Pour rendre la pureté à nos âmes, le Seigneur a donc prévu le remède d'un entraînement de quarante jours, au cours desquels les fautes des autres temps puissent être rachetées par les bonnes oeuvres et consumées par les saints jeûnes... Prenons donc soin d'obéir au commandement de l'apôtre Paul : « Purifiez-vous de toute souillure de la chair et de l'esprit » (2Co 7,1).

Mais que notre manière de vivre soit en accord avec notre abstinence. Le tout du jeûne n'est pas dans la seule abstention de nourriture ; il n'y a aucun profit à soustraire les aliments au corps si le coeur ne se détourne pas de l'injustice, si la langue ne s'abstient pas de la calomnie... Ce temps, c'est celui de la douceur, de la patience, de la paix...; aujourd'hui, que l'âme forte s'habitue à pardonner les injustices, à compter pour rien les affronts, à oublier les injures... Mais que la retenue spirituelle ne soit pas triste ; qu'elle soit sainte. Qu'on n'entende pas le murmure des plaintes, car à ceux qui vivent ainsi la consolation des joies saintes ne manqueront jamais.




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