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Date de création : 08.07.2007
Dernière mise à jour : 16.11.2022
5434 articles


Trinité (Fête de la très Sainte Trinité)

Benedicta sit

Publié le 22/05/2016 à 14:50 par auto23652

Benedictus est, Domine

Publié le 22/05/2016 à 14:45 par auto23652

La Sainte Trinité

Publié le 22/05/2016 à 14:39 par auto23652

La Sainte Trinité

 
La Sainte Trinité
La Sainte Trinité
 



La Sainte Trinité, dans les principaux courants du christianisme, désigne Dieu, unique, en trois hypostases, Père, Fils et Esprit Saint, égales et participant à une même essence (consubstantialité ou homoousia).

L'énoncé du dogme de la Trinité se présente comme la conséquence de ce qui est dit du mystère de Dieu dans les Écritures : Dans l'Ancien Testament, Dieu a révélé son existence et son unicité ; dans le Nouveau Testament ont été affirmés la divinité de Jésus-Christ et le caractère personnel de l'Esprit-Saint.

Le Père. Il est « celui qui est éternel » (Elohim) (אלהים), ainsi que l'a compris la Septante et la Bible de Jérusalem dans leurs traductions du passage du Livre de l'Exode où est révélé le Nom divin. Le Nouveau Testament souligne la paternité de Dieu, déjà reconnue dans l'Ancien Testament.
Le Fils, le Verbe ou la Parole de Dieu (YHVH), identifié comme celui qui était avec Dieu (Jn 11). Il est le créateur du ciel et de la terre ainsi que de toutes choses (comparer (Col 1 15-16) et (Hé 1 10) [où l'on voit dans Hébreux 1:8 que c'est le Père qui parle à son Fils]), et s'est incarné en Jésus-Christ (Jn 1 14). En lui « habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 29). En outre il est aussi l'Alpha et Omega (Ap 22 13) qui signifie « le premier et le dernier » (expression que l'on trouve déjà dans Es 48 12). Dans le livre de Jean selon la TOB, Jésus se déclare lui-même « Je Suis » (Jn 8 5 8s; 24; 28 et Ex 3 14 ce qu'il confirme en disant qu'"avant Abraham fût, Je Suis".Jn 8 5 6s).
Le Saint-Esprit, en grec Πνευμα / Pneuma, est aussi appelé Παρακλητος / Paraclet, d'un mot qui signifie « avocat, intercesseur » (Jn 14 26), et se distingue du Père et du Fils (Jn 14 ; Jn 15 26 ; Jn 16 5s). Dans la doctrine, il est l'« Esprit de Dieu » ou le « Souffle de Dieu » de l'Ancien Testament, hébreu רוח אלהים, Rûah, celui qui a inspiré les prophètes, s'est manifesté à la Pentecôte, et continue d'inspirer l'Église chrétienne. Il est surtout représenté par des symboles : la colombe, la tempête, le feu. Le texte évangélique précise : « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné. » (Mt 12 31 ; voir aussi Mc 3 29).

C’est dans le Nouveau Testament qu’on trouve l’essentiel de la révélation d’un Dieu qui est Trinité. Le mot n’y figure pas ; mais les trois personnes y sont clairement nommées, y agissent et s’y manifestent, à la fois dans leur distinction et dans leur unité.

Selon, l'Encyclopaedia Britannica: « Ni le mot Trinité, ni la doctrine explicite de la Trinité n'apparaissent dans le Nouveau Testament; Jésus et ses disciples n'avaient pas l'intention de contredire le Shema [une prière hébraïque] de l'Ancien Testament, savoir : ‘ Écoute, Israël! l'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. ’ Deut 64 »

La première révélation de la Trinité fut une révélation privée, au profit de Marie. Elle se produisit lors de l’Annonciation par la voix de l’ange Gabriel : « Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu » (Lc 1 35). On a bien là le Père dans les cieux ; le Fils dans le sein de Marie ; et l’Esprit Saint descendant du ciel sur Marie pour la féconder.

La deuxième révélation de la Trinité, et la première qui fût publique, eut lieu au Jourdain, lors du baptême du Christ. « et le Saint Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles: Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis toute mon affection. » (Lc 3 22). Elle eut Jean-Baptiste, le précurseur, comme principal témoin. « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui. » (Jn 1 32).

Cette révélation de la divinité du Fils sera confirmée sur le sommet du mont Hermon, pour le compte des trois disciples privilégiés, déjà présents au Jourdain, Pierre, Jacques et Jean, au moment de la Transfiguration : « Celui-ci est mon Fils, l’élu, écoutez-le. » (Lc 9 35).

Le Nouveau Testament est rempli de formules qui affirment, ou supposent, la parfaite divinité du Fils, d’une part, et qui d’autre part associent pleinement l’Esprit à la vie, à l’intimité et à l’action du Père et du Fils.

L’Évangile selon Marc s’ouvre par une profession de foi : « Commencement de l’Évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu. » (Mc 11). Et l’évangile de Matthieu se termine quasiment par cette consigne universaliste : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. » (Mt 28 19).

Mais c’est dans Jean qu’on trouve la doctrine trinitaire la plus élaborée, à tel point qu’on a pu qualifier Jean de « théologien ».

« Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. » (Jn 11). « Tout fut par lui et sans lui rien ne fut. » (Jn 13). « Et la Parole s’est faite chair. » (Jn 1 14). « Nul n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. » (Jn 1 18). « Je suis la lumière du monde. » (Jn 812). « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. » (Jn 8 58 ; cf. Ex 3 14). « Moi et le Père nous sommes un. » (Jn 10 30). Et encore : « Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera. » (Jn 16 13-15)..

D'autres traducteurs de la Bible ont fait un choix différent au sujet de Jean 1:1 et le rendent ainsi:

« La Parole était d’essence divine. »
« Le Verbe était un être divin. »
et d'autres: Jn 1:1
Selon ces traductions, la Parole n’est pas Dieu lui-même mais « un être divin » en raison de sa position élevée.

À propos de Jean 10:30 (Jn 10 30), Jean Calvin (qui était trinitaire) a déclaré: « Les docteurs anciens ont grandement abusé de ce passage pour prouver que Jésus Christ est d’une même essence que son Père. Car notre Seigneur Jésus ne dispute point ici de l’unité de la substance, mais de l’accord ou du consentement qu’il a avec son père. »

À propos de Jean 8:58, voici ce que l'on apprend dans quelques ouvrages de référence:

G. Winer déclare : « Quelquefois le présent comprend aussi un passé (Mdv. 108), c’est-à-dire quand le verbe exprime un état qui a commencé à tel moment antérieur mais qui se prolonge encore — un état dans sa durée ; comme en Jn xv. 27 ἀπ’ ἀρχῆς μετ’ ἐμοῦ ἐστέ [ap’ arkhês mét’ émou ésté], viii. 58 πρὶν ᾿Αβραὰμ γενέσθαι ἐγὼ εἰμι [prin Abraam génésthaï égô éïmi]. »
J. Moulton et N. Turner ajoutent : « Le présent qui indique la continuation d’une action pendant le passé et jusqu’au moment où l’on parle est pour ainsi dire une forme verbale perfective ; la seule différence c’est que l’action se conçoit comme étant encore en cours (...). On le rencontre souvent dans le Nouveau Testament : Lc 2:48 ; 13:7 ; 15:29 ; Jn 5:6 ; 8:58. »
Cherchant à identifier Jésus à Dieu Tout Puissant, certains disent que ἐγὼ εἰμί (égô éïmi) est l’équivalent de l’expression hébraïque ’ani hou’ : « je suis lui », qui est employée par Dieu. Cependant, la même expression hébraïque est aussi utilisée par l’homme en 1Ch 21:17 (1Ch 21 17).

Paul de Tarse, dans ses Épîtres, dit que Jésus est Seigneur, Κυριος, Kurios, mot employé pour Dieu dans la Septante où il traduit le Tétragramme יהוה, YHWH, et dans le Nouveau Testament (par ex. Mc 12 11, citation de Ps 118 22 ; Jn 12 37-38 qui reprend Is 5 31), et par conséquent qu'il est Dieu. Il le nomme expressément Dieu (Θεος, Théos) à plusieurs reprises (Rm 95 ; Tt 213) et Fils de Dieu (Rm 13 ; Rm 5,10 ; Ga 2 20 ; Col 13 ; Col 1 13 ; etc). Le même Paul utilise souvent des formules trinitaires (Cf. 2Co 13 13 etc.) qui associent les trois personnes divines.

De même l’épître aux Hébreux développe une christologie déjà fort avancée. « Mais [Dieu le Père] a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu est éternel ; le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité » (He 18). L'Apocalypse donne à Jésus les titres divins de l'Ancien Testament : « Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant.» (Ap 18) ; « Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Ap 22)13 ; cf. Ex 3 14, Gn 4 9 25, Is 4 46.
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Fête de la Très Sainte Trinité

Publié le 22/05/2016 à 14:37 par auto23652

Et tenebrae eam non comprehenderunt

 

 

Fête de la Très Sainte Trinité

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 11,33-36.
O profondeur des trésors de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont incompréhensibles, et ses voies impénétrables !
Car qui a connu la pensée du Seigneur ou qui a été son conseiller ?
Ou bien qui lui a donné le premier, pour qu'il ait à recevoir en retour ?
De lui, par lui et pour lui sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen !



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 28,18-20.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Toute puissance m'a été donnée dans le ciel et sur la terre.
Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous toujours jusqu'à la fin du monde. "


Catéchisme de l'Église Catholique
§261-267

 

« Un seul Dieu..., un seul Seigneur, dans la trinité des personnes et l'unité de leur nature » (Préface)

       Le mystère de la Très Sainte Trinité est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne. Dieu seul peut nous en donner la connaissance en se révélant comme Père, Fils et Saint Esprit. L'incarnation du Fils de Dieu révèle que Dieu est le Père éternel et que le Fils est de même nature que le Père, c'est-à-dire qu'il est en lui et avec lui le même Dieu unique. La mission du Saint Esprit, envoyé par le Père au nom du Fils et par le Fils « d'auprès du Père » (Jn 15,26) révèle qu'il est avec eux le même Dieu unique. « Avec le Père et le Fils il reçoit même adoration et même gloire » (Credo)...

      Par la grâce du baptême « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Mt 28,19) nous sommes appelés à partager la vie de la bienheureuse Trinité, ici-bas dans l'obscurité de la foi, et au-delà de la mort dans la lumière éternelle.

      « La foi catholique consiste en ceci : vénérer un seul Dieu dans la trinité et la trinité dans l'unité, sans confondre les personnes, sans diviser la substance : car autre est la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle de l'Esprit Saint ; mais du Père, du Fils et de l'Esprit Saint une est la divinité, égale la gloire, coéternelle la majesté » (Credo Quicumque).

      Inséparables dans ce qu'elles sont, les personnes divines sont aussi inséparables dans ce qu'elles font. Mais dans l'unique opération divine chacune manifeste ce qui lui est propre dans la Trinité, surtout dans les missions divines de l'incarnation du Fils et du don du Saint Esprit.

 

In festo Sanctissimæ Trinitatis

Publié le 22/05/2016 à 14:35 par auto23652
Dominica I. post Pentecosten,
in festo
Sanctissimæ Trinitatis

Introitus:Tob. 12,6; Ps. 8Benedicta sit(2m45.3s - 2585 kb) 

Graduale:Dan. 3,55 V 56Benedictus es, Domine(2m18.1s - 2161 kb) 

Alleluia:Dan. 3,52Benedictus es, Domine(1m54.0s - 1785 kb) 

Offertorium:Cf. Tob. 12,6 Benedictus sit(1m51.1s - 1739 kb) 

Communio:Tob. 12,6 Benedicimus Deum(1m11.0s - 1111 kb)